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mardi 14 janvier 2014

Cameroun-Crise centrafricaine: La sagesse de Paul Biya confirmée

C`est ce qui ressort de la dernière actualité en République centrafricaine, qui a vu la démission de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye. 

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique centrale (Ceeac), sur la crise centrafricaine s`est achevé le 10 janvier dernier à N`Djamena, sur une décision forte. La démission du président intérimaire Michel Djotodia et celle de son Premier ministre Nicolas Tiangaye. Cette décision a été accueillie avec enthousiasme en Rca et particulièrement à Bangui, où des scènes de liesse populaire ont été observées. Cela confirme-t-il le rejet définitif du président Djotodia par la majeure partie de la population centrafricaine? On peut le dire. 

En tout cas, les quelques 10 mois passés par Michel Djotodia à la tête de la Rca n`ont pas été un long fleuve tranquille. L`on pourrait mettre à son actif, à travers ses soudards de la Séléka, responsables des tueries en série sur fonds d`opposition religieuse, des enlèvements nocturnes, des rafles sauvage, des rackets, des pillages en bandes, des viols, des expéditions punitives, des razzias. Toutes choses qui ont contribué à désintégrer l`Etat centrafricain. 

Il faut le dire, Michel Djotodia est arrivé au pouvoir à Bangui par la force, snobant au passage les accords de Libreville de 2008 qui stipulait déjà la participation de l`opposition dans un nouveau gouvernement, Les rebelles vont néanmoins reprendre les armes en 2012, prenant les villes les unes après les autres, pour enfin chasser François Bozizé du pouvoir. Un François Bozizé qui s`est vu refuser le soutien français et qui n`a que timidement appliqué un autre accord de Libreville qui lui imposait un Premier ministre issu des rangs de l`opposition. 

Des accords qui du reste, n`ont jamais été respectés, La Séléka, désormais soutenu par le Président tchadien Idriss Déby ltno ayant soumis de nouvelles revendications au Président Bozizé, qui n`en a pas pris compte jusqu`à son départ du palais présidentiel par la force. 

Dans toute cette situation qui urge aux portes du Cameroun, le Président Paul Biya est resté constant. D`abord, il n`a assisté à aucun sommet où la crise centrafricaine était à l`ordre du jour, notamment lors de la signature des différents accords de Libreville qui ont balisé la prise de pouvoir de Michel Djotodia à Bangui. Dans la foulée, dans sa quête de reconnaissance sous régionale, Michel Djotodia n`a jamais été reçu à Yaoundé, malgré toutes les tentatives diplomatiques menées tambours battants par le nouvel homme fort de Centrafrique. 

En français facile, Paul Biya, plus que jamais dans sa posture de sage d`Afrique, n`a jamais voulu donner sa poignée de main à un imposteur. Légaliste jusqu`au bout des doigts, le Président camerounais est resté rigide sur le principe de la Charte des Nations Unies, qui dénie toute reconnaissance à un régime qui accède au pouvoir par la force. L`on peut aisément comprendre pourquoi Paul Biya avait consenti à accorder une sorte d`asile politique provisoire au président déchu François Bozizé au lendemain de son éviction. Ce que n`avait pas bénéficié Ange Félix Patassé, renverse dans les conditions similaires par Bozizé. 

En tout cas, le Président Paul Biya et le Cameroun restent fidèles au sacrosaint principe de la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays. Tout le contraire de ce que le Tchad a fait en Rca en mettant en musique les derniers développements de la crise centrafricaine avec la démission de Michel Djotodia et de Nicolas Tiangaye. Signe des temps, le Président Paul Biya n`a pas fait le déplacement de N`Djamena pour cautionner la comédie Franco-tchadienne. Il était représenté par le Premier ministre Philémon Yang. 

Le sage d`Afrique a encore démontré sa parfaite connaissance des dossiers de la sous-région, de l`Afrique et même du monde, lui qui comme solution à la crise centrafricaine, prône le déploiement des casques bleus de l`Onu. Tout le contraire de la position paradoxale de la France qui n`avait pas vu d`emblée que Michel Djotodia n`était pas du tout sérieux avant de revenir à des meilleurs sentiments en obtenant son départ du pouvoir. 

C.N. 
La Nouvelle

lundi 13 janvier 2014

Cristiano Ronaldo sacré Ballon d`Or 2013

Jamais peut-être l`attribution d`un Ballon d`Or n`avait suscité autant de passions, de débats et de polémiques avant son attribution. Jusqu`ici, Lionel Messi (FC Barcelone), quadruple tenant du titre argentin, tuait tout suspense. Mais cette année, les pépins physiques l`ont écarté une partie de la saison laissant de la place à la concurrence. 
Le Portugais Cristiano Ronaldo et le Français Franck Ribéry s`y sont engouffrés. Franck Ribéry, 30 ans, est le grand rival de Cristiano Ronaldo pour ce trophée. Le Français a en effet tout gagné avec le Bayern Munich, dont un triplé majeur Bundesliga-Coupe d`Allemagne-Ligue des champions, auquel on peut ajouter la Super Coupe d`Europe et le Mondial des clubs. Notre «Francky» national a aussi été sacré joueur UEFA de la saison 2012-2013.La cérémonie du 58e Ballon d`Or débute à 18 h 30. 

Ronan Tésorière

Cameroun - Après la chute de Djotodia en RCA : Yaoundé serait-il dans le viseur de l'axe Hollande-Deby ?

Selon certains observateurs avertis, la présence militaire française en Rca, tout comme le nouvel axe N`Djamena-Paris, est très loin d`inquiéter Yaoundé.

Voici pourquoi. 

16 décembre 2013. L`axe lourd Yaoundé-Douala connait une effervescence quelque peu inhabituelle du fait d`un impressionnant convoi de blindés, porte-chars (33 au total) et autres matériels de guerre français à destination de la République centrafricaine voisine, où sévissent les rebelles de la Séléka. Seulement, avant d`atteindre leur point de chute qui est Bangui, l`arsenal de guerre français doit transiter par l`aéroport de Ngaoundéré, qui sert depuis des mois de base-arrière aux militaires français de l`opération Sangaris. 

Une occupation de l`aéroport de la capitale régionale du château d`eau du Cameroun qui n`arrête pas de susciter moult commentaires dans certains milieux proches des forces de sécurité camerounaise, surtout après une altercation, le 30 décembre 2013, entre les soldats camerounais affectés au service des forces françaises basées à l`aéroport de Ngaoundéré et leurs homologues hexagonaux. 

Pour la petite histoire, dans la journée du 30 décembre 2013, des soldats français entreprennent de faire flotter le drapeau de leur pays à l`aéroport de Ngaoundéré. Cette initiative, très mal prise par les militaires camerounais, va aboutir à un incident très vite maîtrisé, grâce à l`intervention des autorités civiles et militaires et de la place. Ce qui fera dire à quelques esprits mal affermis que la France était sur le point de vouloir installer une base militaire à Ngaoundéré en violation des accords militaires signés avec le Cameroun. Et ceci dans le but de mettre à mal la stabilité dans la sous-région. Notamment dans les pays où les présidents auraient tendance à s`éterniser au pouvoir. La fin inévitable de la crise centrafricaine allait donc permettre à la France de se pencher sur le dossier camerounais, avec le soutien du Tchad. 

Selon certains analystes en effet, après la tenue vendredi dernier à N`Djamena du sommet extraordinaire de la Commission économique des Etats de l`Afrique centrale (Ceeac) qui contraint Michel Djotodia et son Pm Nicolas Tiangaye à a démission, de nombreux observateurs se rendent d`ailleurs compte que le rôle du Tchad a été capital dans la résolution de la crise centrafricaine. A propos, un confrère panafricain indiquait dans son édition du 22 décembre 2013: 

«En Centrafrique, le Tchad fait partie du problème et de la solution. Avec près de 800 soldats, N`Djamena aligne le contingent le plus important de la force africaine déployée en Centrafrique. Compte tenu de leur expérience et de leur connaissance du terrain, les Tchadiens avaient même beaucoup apporté. Sauf que leur proximité avec les éléments de la Séléka a desservi leur action. En effet, pour¬suit le même confrère, près du tiers des 6000 rebelles qui ont renversé François Bozizé sont d`origine tchadienne». 

II est donc évident que pour parvenir au renversement de Michel Djotodia, la France et le régime de N`Djamena ont su accorder leurs violons. Suffisant pour faire dire à quelques analystes que l`axe François Hollande-Idris Deby se trouve aujourd`hui renforcé. Pour y parvenir, N`Djamena aurait sûrement montré patte blanche pour ne pas apparaître comme le soutien de la secte islamique Boko Haram. Bien plus, la France démontrerait davantage qu`elle reste le grand patron de la sous-région. La dynamique ainsi mise en marche, en sus du déploiement de la force panafricaine, certains analystes ne cachent plus leur optimisme quant au retour de la paix en Rca. Même si pour d`autres analystes, la présence française reste un caillou dans la chaussure de certains régimes dans la sous-région. 

On parle de la Guinée Equatoriale de Théodoro Obiang Nguema Mbazogo, du Cameroun et dans une certaine mesure de la Rdc. Depuis quelques temps en effet et selon des sources proches de l`Elysée, le fait de ne pas passer la main quand on a passé plus de 3 décennies au pouvoir est une anomalie politiquement incorrecte et aux antipodes des règles de bonne gouvernance. Voilà la raison pour laquelle certains commentateurs commencent déjà se convaincre qu`après la démission de Michel Djotodia et de son Pm, Nicolas Tiangaye, par le sommet de la Ceeac, les forces françaises pourraient entrer en scène dans le cas où Yaoundé ne donne pas des signaux forts pour le changement 

Etoudi. Une idée qui ne fait cependant pas l`unanimité auprès de certains observateurs avertis qui distinguent la France de Nicolas Sarkozy de celle de François Hollande. 

Manœuvres d`intimidation 

En ce qui concerne la France de Nicolas Sarkozy c`est celle-là qui avait clairement indiqué qu`elle voulait l`alternance au sommet de l`Etat camerounais et avait déjà choisi Marafa Hamidou Yaya. Il se dit même que lors de l`investiture d`Alassane Dramane Ouattara à Yamoussoukro, Nicolas Sarkozy n`était pas passé par 4 chemins pour dire au président Paul Biya qu`il était temps pour lui de passer la main en organisant sa succession. Mais voilà qu`arrive entre-temps la présidentielle française au cours de laquelle le régime d`Etoudi va exprimer sa sympathie au candidat François Hollande. 

En soutenant ainsi le candidat de la gauche, certains analystes estiment que les hommes de Paul Biya avaient fait le choix de la stabilité. Ce qui n`était pas pour plaire aux hommes de Nicolas Sarkozy qui vont se lancer dans des manœuvres d`intimidation. Notamment des survols de l`espace aérien dans la région du Nord par des avions français en provenance de N`Djamena, des bateaux de guerre mouillant régulièrement au Port autonome de Douala où étaient également signalés des récurrents trafics d`influence. On a par ailleurs soupçonné à cette époque que le bras séculier de toutes ces manœuvres n`était autre que le président ldriss Deby dont la puissance militaire est incontestable dans la sous-région d`Afrique centrale. 

Une fois à l`Elysée, François Hollande a voulu suivre la position de son prédécesseur d`où la froideur observée dans les rapports entre l`Elysée et le régime d`Etoudi aux lendemains de l`élection de François Hollande. Mais très vite, le nouveau locataire de l`Elysée va être rattrapé par le réalisme du président Biya dans un contexte où les menaces des islamistes de Boko Haram sont réelles. Ce réalisme du président Paul Biya va clairement s`illustrer après l`enlèvement dans la région septentrionale de la famille Fournier et récemment le cas du père Georges Vandenbeusch. En réalité estiment certains commentateurs pointilleux, François Hollande s`est aperçu que le locataire d`Etoudi est indispensable pour la stabilité dans la sous-région. 

En grossissant la loupe, il n`aurait pas manqué de voir les ambitions hégémonistes d`Idriss Deby et aurait mis la pédale douce pour mieux gérer le dossier malien particulièrement dans la zone de Kidal où se déployaient les forces tchadiennes. D`un autre côté, la France de François Hollande a besoin de préserver la paix en Afrique centrale et surtout au Cameroun où ses intérêts économiques et ceux de l`Europe sont énormes. Plus précisément les richesses dont regorge le sous-sol camerounais. Selon certains experts en effet, les ressources pétrolières jusqu`ici inexploitées au Cameroun seraient de loin supérieures à celles du Tchad, de la Rca et de la Guinée Equatoriale rassemblées. 

Selon certains experts en effet, les ressources pétrolières jusqu`ici inexploitées au Cameroun seraient de loin supérieures à celles du Tchad, de la Rca et de la Guinée Equatoriale rassemblées. Selon l`avis des observateurs, il n`était donc pas de l`intérêt de la France de mettre le feu aux poudres au Cameroun. Une telle hypothèse étant susceptible d`embraser tout le Golfe de Guinée. Pour nos observateurs, ce n`est pas un fait de hasard si les Américains sont venus construire l`une des plus grandes ambassades à Yaoundé. Bien plus, ce n`est pas un pur hasard si les grandes rencontres sur la sécurité du Golfe de Guinée se tiennent au Cameroun. Face donc à cette implacable réalité, les 2 chefs d`Etats vont créer une synergie en envoyant leurs soldats en Rca et en faisant du Cameroun la base arrière de l`opération Sangaris. 

Selon certains géostratèges, cette base a pour missions de contrer les velléités des rebelles islamistes dont l`objectif est d`atteindre Yaoundé. Pour ces géostratéges, ce n`est pas pour rien qu`Abdoulaye Miskine a été interpellé du côté de Bertoua. En effet indiquent nos sources, le rebelle centrafricain était en mission de repérage à l`Est et devrait procéder à des recrutements dans les camps des réfugiés centrafricains. C`est donc pour cette raison que sachant que leur jeu était connu et que ses hommes vont lancer des attaques dans la région de l`Est pour venger leur mentor, ce dernier sera neutralisé à temps par Yaoundé. En sage Paul Biya aura compris longtemps avant le vrai enjeu de la chute de François Bozizé. 


François Owona 

la Nouvelle


Cameroun-Remaniement: Voici les Ministres que Paul Biya a failli virer Vendredi...

En attendant la publication officielle de la nouvelle équipe, des indiscrétions recueillies à bonne source, avaient déjà avancé quelques noms des «bannis» de l`équipe, en place depuis le 9 décembre 2011. 

Parmi les partants cités avec insistance, figurent: 

- Robert Nkili, ministre des Transports. 

- Jacqueline Koung à Bisséké, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières. 

- Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture. 

- Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales. 

- Youssouf Adidja Alim, ministre de l`Education de base. 

- Abba Sadou, ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics. 

- Emmanuel Essimi Menye, ministre de l`Agriculture et du Développement rural. 

- Dr Taïga, ministre de l`Elevage, des Pêches et des Industries animales. 

- Zacharie Perevet, ministre de l`Emploi et de la Formation professionnelle. 

- Jacques Fame Ndongo, ministre de l`Enseignement supérieur. 

- Pierre Hélé, ministre de l`Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable. 

- Ngole Philip Ngwese, ministre des Forets et de la Faune. 

- Emmanuel Bonde, ministre des Mines, de l`Industrie et du Développement technologique. 

- Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre de la Jeunesse et de l`Education civique. 

- André Mama Fouda, ministre de la Santé publique.

- Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l`Economie, de la planification et de l`aménagement du territoire. 

- Fernand Adoum Garoua, ministres des Sports et de l’Education physique. 

- Jean Pierre Biyiti bi Essam, ministre des postes et télécommunications. 

- Patrice Amba Balla, ministre des Travaux publics. 

- Jules Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation chargé des Collectivités territoriales décentralisées. 

- Clémentine Antoinette Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l`Agriculture et du Développement rural chargé du Développement rural. 

- Abdoulaye Yaouba, ministre délégué auprès du ministre de l`Economie, de la Planification et de l`Aménagement du territoire, chargé de la Planification.

- Mefiro Oumarou, ministre délégué auprès du ministre des Transports. 

- Nana Aboubakar Djalloh, ministre délégué auprès du ministre de l`Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable. 

- Hans Nyetam Nyetam, secrétaire d`Etat auprès du ministre des Travaux publics. 

- Fuh Calistus Gentry, secrétaire d`Etat auprès du ministre des Mines, de l`Industrie et du Développement technologique. 

- Marie Rose Dibong, secrétaire d`Etat auprès du ministre de l`Habitat et du Développement urbain. 


La Météo


Cameroun-Maurice KAMTO: «Le discours du Chef de l`Etat m'a sidéré»

Jeudi soir, Maurice Kamto était l`invité de l`émission «Entretien avec... » présentée par Thierry Ngogang, sur Stv. Un constat se dégage: le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a fait des efforts. L`ancien ministre est apparu moins coincé qu`il ne l`avait été lors de sa première télé après le lancement de son parti. C`était en décembre 2012 dans «L`arène», diffusée sur Canal 2 international. On avait alors découvert un homme froid et cassant à la limite. Cette fois, il a fait des progrès. On l`a vu détendu et pas du tout nerveux. On peut toujours pinailler sur la couleur de sa gandoura ou sa manière de regarder la caméra, mais l`essentiel était dans le discours. 

Humble et courtois, Maurice Kamto a promené les téléspectateurs dans les dédales de la vie de cet homme aux origines modestes. De son enfance à Bafoussam à son engagement politique, on le ressent en passant par ses brillantes études universitaires couronnées par l`agrégation. Il avait 34 ans. L`envie d`enseigner, confie-t-il, lui a été inculquée par des «maîtres» comme Joseph Owona ou Stanislas Meloné. Déjà féru de débats intellectuels, il se souvient aujourd`hui avec le sourire en coin, de son passage dans les sinistres geôles de la Bmm en 1985. C`était à la suite d`un débat avec Hubert Mond Ndzana sur le livre de celui-ci intitulé «L`idée sociale chez Paul Biya». 

Sur le plan politique, Maurice Kamto rappelle son engagement au début des années 1990 dans les rangs de L`Union pour le changement, une coalition qui soutenait la candidature de John Fru Ndi pour la présidentielle de 1992. Une élection entachée, se souvient Maurice 
Kamto, de graves irrégularités. Cet homme qui se dit horripilé par l`injustice pense que les résultats, tels qu`ils furent proclamés, n`étaient pas ceux sortis des urnes. 

Fraude électorale 

Au sujet du premier Président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, Maurice Kamto décrie un tyran brutal, mais pense qu`il mérite les honneurs pour avoir été le tout premier à présider aux destinées de ce pays. Raison pour laquelle il annonce qu`il devrait être à Garoua le 8 février prochain, pour le colloque consacré à l`ancien Président. 

L`un des moments forts de cet entretien de deux heures sur Stv est celui consacré au discours de fin d`année du Président de la République, Paul Biya. Pour le patron du Mrc, on a passé 50 ans au Cameroun à parler de politique. Il est temps, pense-t-il, de parler d`économie. Et vu sous cet angle, poursuit-il, le discours du Président de la République est truffé de contradictions. «Le discours du Chef de l`Etat m`a sidéré. Il est plein de contradictions. Il dit qu`on attendait une croissance de 6,5%. On se retrouve avec 4,8% et il estime que ce n`est pas dramatique... Son discours est un aveu d`échec et il doit en tirer toutes les conséquences», martèle Kamto. 

Il ajoute, toujours au sujet du Président Biya: «Il décrit l`inertie, mais semble être la source de cette inertie... En démocratie, après des élections parlementaires, il faut faire un gouvernement, quitte à reconduire les mêmes personnes... Personne ne travaille plus. Tout le monde attend et ce n`est pas bien pour le pays». 

Sur la situation de la jeunesse camerounaise, l`ancien ministre se dit préoccupé. Pour lui, la jeunesse camerounaise est délaissée, abandonnée et sans perspectives d`avenir. La jeunesse, poursuit-il, dépérit dans la bière qu`elle commence à boire à partir de 9h du Matin. 

Visiblement, encore sous le choc de la débâcle du Mrc aux dernières élections municipales et législatives, Maurice Kamto est offensif: «Les Camerounais n`accepteront plus des fraudes électorales». 


J-B. T. 
Le Jour

Cameroun/France - Récupération: Le fils ENGO veut diaboliser Paul Biya

Selon des sources parisiennes, le groupe de soutien de Michel Thierry Atangana a organisé, lors du dernier séjour parisien de Paul Biya, une conférence de presse le 6 décembre 2013, au 51, rue de Flandre, Paris 19ème, en vue d`obtenir la libération de leur protégé condamné et incarcéré à la prison secondaire du secrétariat d`Etat à la Défense (Sed) pour détournement des deniers publics. 

A l`occasion, seul le vice-président de l`association Sos-racisme, Sorel Keita était présent, en l`absence du président du comité de soutien. Des indiscrétions glanées à très bonnes sources, 4 journalistes de la presse écrite ont pris part à cette rencontre. On pouvait ainsi apercevoir Nicolas Abena, directeur de publication du journal en ligne «Theimagasine.com», le fils de Michel Thierry Atangana et sa sœur. Après avoir décrit la justice camerounaise comme étant une justice aux ordres du pouvoir politique, Sorel Keita a insisté sur le fait que Michel Thierry Atangana a été condamné sans preuve et que celui-ci peut être considéré comme un otage et que ce groupe de soutien ne cessera son action qu`après sa libération. 

Une prise de position très discutable quand on sait exactement dans les milieux judiciaires ce pourquoi ce compatriote a été condamné. Pour Sorel Keita, son groupe maintiendra la pression sur l`Elysée pour que la France de François Hollande rompe ses relations de coopération avec le Cameroun. Au cours de cette 
rencontre avec les hommes de médias, Sorel Keita aura tenté de faire croire à l`assistance qu`il y a un retournement de l`opinion camerounaise sur le cas de Michel Thierry Atangana? Un petit mensonge qui fera sourire plus d`un, quand on sait par exemple que la majorité des Camerounais sait que Michel Thierry Atangana utilisait l`identité camerounaise lorsque Titus Edzoa, l`ancien Sg de la présidence de la République était aux affaires. 

Selon nos sources, les organisateurs de la conférence ont relevé que la nouvelle ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon n`est pas très enthousiaste sur le dossier de Michel Thierry Atangana, contrairement à Bruno Gain. Pour eux, indiquent nos sources, seule la consule semble prêter toute son attention sur cette affaire à travers des visites régulières au prisonnier de la prison secondaire du Sed et en facilitant l`obtention des visas aux membres du comité de soutien local dont le président a fait le déplacement de Paris. La grosse surprise de cette rencontre aux allures de procès du régime d`Etoudi aura été la présence du fils de Désiré Engo qui va se fendre en déclaration pour dire que son père est un prisonnier d`opinion. La section Rdpc de France Nord présente dans la salle a tenu à rappeler aux uns et aux autres que Michel Thierry Atangana n`est pas un prisonnier politique, mais de droit commun. Suffisamment clair comme l`eau de roche d`Eloumden à Yaoundé. 


La Nouvelle

Cameroun : Franck Emmanuel Biya, fils d`influence

Régulièrement présenté comme un successeur possible de son président de père, Franck Biya cultive la discrétion. Mais il est loin d`être inactif dans le monde des affaires. 

Douala, le 14 novembre. Le président camerounais, Paul Biya, lance en grande pompe la construction d`un pont. Mais de la cérémonie, les médias ne retiendront que l`arrivée tardive de Franck Emmanuel Biya - après le président du Sénat et juste avant son père, bouleversant ainsi les sacro-saintes règles du protocole - ainsi que l`extrême déférence des ministres venus le saluer. "Ce n`était qu`une maladresse", dédramatise l`entourage de "Franck". Il n`empêche : le fait, rarissime, a relancé les conjectures qui prêtent au père le projet de préparer son fils pour lui succéder. 

A priori, l`idée paraît saugrenue, d`autant qu`à ce jour peu d`indices l`accréditent. Franck Biya ne semble intéressé ni par la politique ni par les affaires publiques. Son nom n`apparaît nulle part dans l`organigramme officiel de la présidence. Il ne s`est jamais présenté à une élection, fuit les journalistes et n`a jamais donné d`interview. Peu de personnes le connaissent vraiment, d`autant qu`il a conservé le même entourage depuis ses années de lycée, passées dans des établissements catholiques de Yaoundé. Beaucoup moins encore savent la vérité sur les circonstances qui le poussèrent, dans les années 1990, à interrompre ses études universitaires aux États-Unis pour se lancer dans l`exploitation forestière au Cameroun. 

Pressenti au gouvernement 

Depuis, il a élargi son champ d`activité. Meilleur intermédiaire pour obtenir l`imprimatur présidentiel, il a une influence considérable. On le retrouve donc au coeur de projets impliquant des investisseurs désireux de s`implanter au Cameroun dans le secteur minier, le transport aérien, l`énergie et les télécommunications, mais aussi dans une affaire d`achat d`obligations du Trésor sur laquelle planent des soupçons (jamais confirmés) de délit d`initié. Le jeune homme aurait, depuis, décliné une nomination à la direction du cabinet civil de son père tout en restant, malgré tout, régulièrement pressenti au gouvernement. 



Georges Dougueli