Crise à la SOCAM/L’Ambassadeur du Cameroun aux USA: Ndedi EYANGO est un "citoyen américain". Il a "bénéficié d`un visa de 3 mois en 2009" et "se trouve actuellement au Cameroun en situation illégale"
Dans une correspondance adressée à la ministre des Arts et de la culture, Ama Tutu Muna, sous le couvert du ministre des Relations extérieures, le chef de mission diplomatique du Cameroun aux Etats Unis, «charge» l’artiste Ndedi Eyango, frappé de déchéance au poste du président du Conseil d’administration de la Socam, décidé d’en découdre avec le gouvernement camerounais en justice.
Cameroun - Scènes: L’ambassadeur du Cameroun aux USA, au secours de Tutu Muna
Un peu plus d’une semaine. C’est le temps qui court, depuis la clôture, mardi 7 janvier 2014, de la série des consultations commencées le 31 décembre 2013, par la ministre des Arts et de la culture. Après avoir reçu en audience des artistes, les hommes de culture, les enseignants d’université, des leaders d’opinion et autres personnes ressources, dans l’optique de mieux apprécier et appréhender la nouvelle direction de la boussole, la sortie de la crise et la mise sur pied des résolutions inspirées par le bon sens, Ama Tutu Muna a bouclé la boucle en conviant sur sa table, le Pca, Ndedi Eyango, déchu et l’ensemble de son équipe.
Si rien n’a filtré de cette ultime séance de travail entre la ministre et les victimes de ses décisions, il reste que la radicalisation de la déchéance du Prince des montagnes, ne fait l’ombre d’aucun doute. Manifestant sa colère et son mécontentement, le conseil déchu a, de guerre lasse, pris possession des lieux, investissant de force les bureaux de la Socam. Même si cette défiance au gouvernement aura du mal à prospérer, reste qu’elle relève de l’impression d’un ras-le-bol.
De rappel mémoire, c’est au lendemain de trois décisions faisant suite à la constatation de la fin des fonctions du Conseil d’administration de la Société civile camerounaise de l’art musical (Socam), élu le 02 novembre 2013, que le ministre des Arts et de la culture a débuté les consultations. Dans ce qu’elle considère comme une démarche participative visant à trouver le meilleur moyen de permettre à la Socam d’opérer un retour à la légalité républicaine, il convient de noter qu’à la lecture des trois décisions désapprouvant et reniant toute légalité à l’équipe conduite par Ndedi Eyango, les carottes étaient définitivement cuites. D’autant l’une d’elles, consacrait la création d’un comité ad hoc de redressement, chargé de protéger et de sauvegarder les intérêts des créateurs de l’Art musical. Intéressé par les questions de droit d’auteurs, Billy Show atteste de la volonté pour Ama Tutu Muna de tordre définitivement le cou aux perpétuelles crises sans fin, en donnant un coup de pied dans la fourmilière. « Il se lit dans la démarche de la ministre, la détermination d’assainir, par des réformes profondes et multidimensionnelles. Le moment est venu pour l’art et la culture de repartir sur des nouvelles bases. Le comité ad hoc de redressement se justifie ; il est impératif et opportun » affirme-t-il.
L’étau se resserre
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