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mardi 14 janvier 2014

Cameroun-Crise centrafricaine: La sagesse de Paul Biya confirmée

C`est ce qui ressort de la dernière actualité en République centrafricaine, qui a vu la démission de Michel Djotodia et Nicolas Tiangaye. 

Le sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l`Afrique centrale (Ceeac), sur la crise centrafricaine s`est achevé le 10 janvier dernier à N`Djamena, sur une décision forte. La démission du président intérimaire Michel Djotodia et celle de son Premier ministre Nicolas Tiangaye. Cette décision a été accueillie avec enthousiasme en Rca et particulièrement à Bangui, où des scènes de liesse populaire ont été observées. Cela confirme-t-il le rejet définitif du président Djotodia par la majeure partie de la population centrafricaine? On peut le dire. 

En tout cas, les quelques 10 mois passés par Michel Djotodia à la tête de la Rca n`ont pas été un long fleuve tranquille. L`on pourrait mettre à son actif, à travers ses soudards de la Séléka, responsables des tueries en série sur fonds d`opposition religieuse, des enlèvements nocturnes, des rafles sauvage, des rackets, des pillages en bandes, des viols, des expéditions punitives, des razzias. Toutes choses qui ont contribué à désintégrer l`Etat centrafricain. 

Il faut le dire, Michel Djotodia est arrivé au pouvoir à Bangui par la force, snobant au passage les accords de Libreville de 2008 qui stipulait déjà la participation de l`opposition dans un nouveau gouvernement, Les rebelles vont néanmoins reprendre les armes en 2012, prenant les villes les unes après les autres, pour enfin chasser François Bozizé du pouvoir. Un François Bozizé qui s`est vu refuser le soutien français et qui n`a que timidement appliqué un autre accord de Libreville qui lui imposait un Premier ministre issu des rangs de l`opposition. 

Des accords qui du reste, n`ont jamais été respectés, La Séléka, désormais soutenu par le Président tchadien Idriss Déby ltno ayant soumis de nouvelles revendications au Président Bozizé, qui n`en a pas pris compte jusqu`à son départ du palais présidentiel par la force. 

Dans toute cette situation qui urge aux portes du Cameroun, le Président Paul Biya est resté constant. D`abord, il n`a assisté à aucun sommet où la crise centrafricaine était à l`ordre du jour, notamment lors de la signature des différents accords de Libreville qui ont balisé la prise de pouvoir de Michel Djotodia à Bangui. Dans la foulée, dans sa quête de reconnaissance sous régionale, Michel Djotodia n`a jamais été reçu à Yaoundé, malgré toutes les tentatives diplomatiques menées tambours battants par le nouvel homme fort de Centrafrique. 

En français facile, Paul Biya, plus que jamais dans sa posture de sage d`Afrique, n`a jamais voulu donner sa poignée de main à un imposteur. Légaliste jusqu`au bout des doigts, le Président camerounais est resté rigide sur le principe de la Charte des Nations Unies, qui dénie toute reconnaissance à un régime qui accède au pouvoir par la force. L`on peut aisément comprendre pourquoi Paul Biya avait consenti à accorder une sorte d`asile politique provisoire au président déchu François Bozizé au lendemain de son éviction. Ce que n`avait pas bénéficié Ange Félix Patassé, renverse dans les conditions similaires par Bozizé. 

En tout cas, le Président Paul Biya et le Cameroun restent fidèles au sacrosaint principe de la non-ingérence dans les affaires internes des autres pays. Tout le contraire de ce que le Tchad a fait en Rca en mettant en musique les derniers développements de la crise centrafricaine avec la démission de Michel Djotodia et de Nicolas Tiangaye. Signe des temps, le Président Paul Biya n`a pas fait le déplacement de N`Djamena pour cautionner la comédie Franco-tchadienne. Il était représenté par le Premier ministre Philémon Yang. 

Le sage d`Afrique a encore démontré sa parfaite connaissance des dossiers de la sous-région, de l`Afrique et même du monde, lui qui comme solution à la crise centrafricaine, prône le déploiement des casques bleus de l`Onu. Tout le contraire de la position paradoxale de la France qui n`avait pas vu d`emblée que Michel Djotodia n`était pas du tout sérieux avant de revenir à des meilleurs sentiments en obtenant son départ du pouvoir. 

C.N. 
La Nouvelle

lundi 13 janvier 2014

Cristiano Ronaldo sacré Ballon d`Or 2013

Jamais peut-être l`attribution d`un Ballon d`Or n`avait suscité autant de passions, de débats et de polémiques avant son attribution. Jusqu`ici, Lionel Messi (FC Barcelone), quadruple tenant du titre argentin, tuait tout suspense. Mais cette année, les pépins physiques l`ont écarté une partie de la saison laissant de la place à la concurrence. 
Le Portugais Cristiano Ronaldo et le Français Franck Ribéry s`y sont engouffrés. Franck Ribéry, 30 ans, est le grand rival de Cristiano Ronaldo pour ce trophée. Le Français a en effet tout gagné avec le Bayern Munich, dont un triplé majeur Bundesliga-Coupe d`Allemagne-Ligue des champions, auquel on peut ajouter la Super Coupe d`Europe et le Mondial des clubs. Notre «Francky» national a aussi été sacré joueur UEFA de la saison 2012-2013.La cérémonie du 58e Ballon d`Or débute à 18 h 30. 

Ronan Tésorière

Cameroun - Après la chute de Djotodia en RCA : Yaoundé serait-il dans le viseur de l'axe Hollande-Deby ?

Selon certains observateurs avertis, la présence militaire française en Rca, tout comme le nouvel axe N`Djamena-Paris, est très loin d`inquiéter Yaoundé.

Voici pourquoi. 

16 décembre 2013. L`axe lourd Yaoundé-Douala connait une effervescence quelque peu inhabituelle du fait d`un impressionnant convoi de blindés, porte-chars (33 au total) et autres matériels de guerre français à destination de la République centrafricaine voisine, où sévissent les rebelles de la Séléka. Seulement, avant d`atteindre leur point de chute qui est Bangui, l`arsenal de guerre français doit transiter par l`aéroport de Ngaoundéré, qui sert depuis des mois de base-arrière aux militaires français de l`opération Sangaris. 

Une occupation de l`aéroport de la capitale régionale du château d`eau du Cameroun qui n`arrête pas de susciter moult commentaires dans certains milieux proches des forces de sécurité camerounaise, surtout après une altercation, le 30 décembre 2013, entre les soldats camerounais affectés au service des forces françaises basées à l`aéroport de Ngaoundéré et leurs homologues hexagonaux. 

Pour la petite histoire, dans la journée du 30 décembre 2013, des soldats français entreprennent de faire flotter le drapeau de leur pays à l`aéroport de Ngaoundéré. Cette initiative, très mal prise par les militaires camerounais, va aboutir à un incident très vite maîtrisé, grâce à l`intervention des autorités civiles et militaires et de la place. Ce qui fera dire à quelques esprits mal affermis que la France était sur le point de vouloir installer une base militaire à Ngaoundéré en violation des accords militaires signés avec le Cameroun. Et ceci dans le but de mettre à mal la stabilité dans la sous-région. Notamment dans les pays où les présidents auraient tendance à s`éterniser au pouvoir. La fin inévitable de la crise centrafricaine allait donc permettre à la France de se pencher sur le dossier camerounais, avec le soutien du Tchad. 

Selon certains analystes en effet, après la tenue vendredi dernier à N`Djamena du sommet extraordinaire de la Commission économique des Etats de l`Afrique centrale (Ceeac) qui contraint Michel Djotodia et son Pm Nicolas Tiangaye à a démission, de nombreux observateurs se rendent d`ailleurs compte que le rôle du Tchad a été capital dans la résolution de la crise centrafricaine. A propos, un confrère panafricain indiquait dans son édition du 22 décembre 2013: 

«En Centrafrique, le Tchad fait partie du problème et de la solution. Avec près de 800 soldats, N`Djamena aligne le contingent le plus important de la force africaine déployée en Centrafrique. Compte tenu de leur expérience et de leur connaissance du terrain, les Tchadiens avaient même beaucoup apporté. Sauf que leur proximité avec les éléments de la Séléka a desservi leur action. En effet, pour¬suit le même confrère, près du tiers des 6000 rebelles qui ont renversé François Bozizé sont d`origine tchadienne». 

II est donc évident que pour parvenir au renversement de Michel Djotodia, la France et le régime de N`Djamena ont su accorder leurs violons. Suffisant pour faire dire à quelques analystes que l`axe François Hollande-Idris Deby se trouve aujourd`hui renforcé. Pour y parvenir, N`Djamena aurait sûrement montré patte blanche pour ne pas apparaître comme le soutien de la secte islamique Boko Haram. Bien plus, la France démontrerait davantage qu`elle reste le grand patron de la sous-région. La dynamique ainsi mise en marche, en sus du déploiement de la force panafricaine, certains analystes ne cachent plus leur optimisme quant au retour de la paix en Rca. Même si pour d`autres analystes, la présence française reste un caillou dans la chaussure de certains régimes dans la sous-région. 

On parle de la Guinée Equatoriale de Théodoro Obiang Nguema Mbazogo, du Cameroun et dans une certaine mesure de la Rdc. Depuis quelques temps en effet et selon des sources proches de l`Elysée, le fait de ne pas passer la main quand on a passé plus de 3 décennies au pouvoir est une anomalie politiquement incorrecte et aux antipodes des règles de bonne gouvernance. Voilà la raison pour laquelle certains commentateurs commencent déjà se convaincre qu`après la démission de Michel Djotodia et de son Pm, Nicolas Tiangaye, par le sommet de la Ceeac, les forces françaises pourraient entrer en scène dans le cas où Yaoundé ne donne pas des signaux forts pour le changement 

Etoudi. Une idée qui ne fait cependant pas l`unanimité auprès de certains observateurs avertis qui distinguent la France de Nicolas Sarkozy de celle de François Hollande. 

Manœuvres d`intimidation 

En ce qui concerne la France de Nicolas Sarkozy c`est celle-là qui avait clairement indiqué qu`elle voulait l`alternance au sommet de l`Etat camerounais et avait déjà choisi Marafa Hamidou Yaya. Il se dit même que lors de l`investiture d`Alassane Dramane Ouattara à Yamoussoukro, Nicolas Sarkozy n`était pas passé par 4 chemins pour dire au président Paul Biya qu`il était temps pour lui de passer la main en organisant sa succession. Mais voilà qu`arrive entre-temps la présidentielle française au cours de laquelle le régime d`Etoudi va exprimer sa sympathie au candidat François Hollande. 

En soutenant ainsi le candidat de la gauche, certains analystes estiment que les hommes de Paul Biya avaient fait le choix de la stabilité. Ce qui n`était pas pour plaire aux hommes de Nicolas Sarkozy qui vont se lancer dans des manœuvres d`intimidation. Notamment des survols de l`espace aérien dans la région du Nord par des avions français en provenance de N`Djamena, des bateaux de guerre mouillant régulièrement au Port autonome de Douala où étaient également signalés des récurrents trafics d`influence. On a par ailleurs soupçonné à cette époque que le bras séculier de toutes ces manœuvres n`était autre que le président ldriss Deby dont la puissance militaire est incontestable dans la sous-région d`Afrique centrale. 

Une fois à l`Elysée, François Hollande a voulu suivre la position de son prédécesseur d`où la froideur observée dans les rapports entre l`Elysée et le régime d`Etoudi aux lendemains de l`élection de François Hollande. Mais très vite, le nouveau locataire de l`Elysée va être rattrapé par le réalisme du président Biya dans un contexte où les menaces des islamistes de Boko Haram sont réelles. Ce réalisme du président Paul Biya va clairement s`illustrer après l`enlèvement dans la région septentrionale de la famille Fournier et récemment le cas du père Georges Vandenbeusch. En réalité estiment certains commentateurs pointilleux, François Hollande s`est aperçu que le locataire d`Etoudi est indispensable pour la stabilité dans la sous-région. 

En grossissant la loupe, il n`aurait pas manqué de voir les ambitions hégémonistes d`Idriss Deby et aurait mis la pédale douce pour mieux gérer le dossier malien particulièrement dans la zone de Kidal où se déployaient les forces tchadiennes. D`un autre côté, la France de François Hollande a besoin de préserver la paix en Afrique centrale et surtout au Cameroun où ses intérêts économiques et ceux de l`Europe sont énormes. Plus précisément les richesses dont regorge le sous-sol camerounais. Selon certains experts en effet, les ressources pétrolières jusqu`ici inexploitées au Cameroun seraient de loin supérieures à celles du Tchad, de la Rca et de la Guinée Equatoriale rassemblées. 

Selon certains experts en effet, les ressources pétrolières jusqu`ici inexploitées au Cameroun seraient de loin supérieures à celles du Tchad, de la Rca et de la Guinée Equatoriale rassemblées. Selon l`avis des observateurs, il n`était donc pas de l`intérêt de la France de mettre le feu aux poudres au Cameroun. Une telle hypothèse étant susceptible d`embraser tout le Golfe de Guinée. Pour nos observateurs, ce n`est pas un fait de hasard si les Américains sont venus construire l`une des plus grandes ambassades à Yaoundé. Bien plus, ce n`est pas un pur hasard si les grandes rencontres sur la sécurité du Golfe de Guinée se tiennent au Cameroun. Face donc à cette implacable réalité, les 2 chefs d`Etats vont créer une synergie en envoyant leurs soldats en Rca et en faisant du Cameroun la base arrière de l`opération Sangaris. 

Selon certains géostratèges, cette base a pour missions de contrer les velléités des rebelles islamistes dont l`objectif est d`atteindre Yaoundé. Pour ces géostratéges, ce n`est pas pour rien qu`Abdoulaye Miskine a été interpellé du côté de Bertoua. En effet indiquent nos sources, le rebelle centrafricain était en mission de repérage à l`Est et devrait procéder à des recrutements dans les camps des réfugiés centrafricains. C`est donc pour cette raison que sachant que leur jeu était connu et que ses hommes vont lancer des attaques dans la région de l`Est pour venger leur mentor, ce dernier sera neutralisé à temps par Yaoundé. En sage Paul Biya aura compris longtemps avant le vrai enjeu de la chute de François Bozizé. 


François Owona 

la Nouvelle


Cameroun-Remaniement: Voici les Ministres que Paul Biya a failli virer Vendredi...

En attendant la publication officielle de la nouvelle équipe, des indiscrétions recueillies à bonne source, avaient déjà avancé quelques noms des «bannis» de l`équipe, en place depuis le 9 décembre 2011. 

Parmi les partants cités avec insistance, figurent: 

- Robert Nkili, ministre des Transports. 

- Jacqueline Koung à Bisséké, ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières. 

- Ama Tutu Muna, ministre des Arts et de la Culture. 

- Catherine Bakang Mbock, ministre des Affaires sociales. 

- Youssouf Adidja Alim, ministre de l`Education de base. 

- Abba Sadou, ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics. 

- Emmanuel Essimi Menye, ministre de l`Agriculture et du Développement rural. 

- Dr Taïga, ministre de l`Elevage, des Pêches et des Industries animales. 

- Zacharie Perevet, ministre de l`Emploi et de la Formation professionnelle. 

- Jacques Fame Ndongo, ministre de l`Enseignement supérieur. 

- Pierre Hélé, ministre de l`Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable. 

- Ngole Philip Ngwese, ministre des Forets et de la Faune. 

- Emmanuel Bonde, ministre des Mines, de l`Industrie et du Développement technologique. 

- Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre de la Jeunesse et de l`Education civique. 

- André Mama Fouda, ministre de la Santé publique.

- Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre de l`Economie, de la planification et de l`aménagement du territoire. 

- Fernand Adoum Garoua, ministres des Sports et de l’Education physique. 

- Jean Pierre Biyiti bi Essam, ministre des postes et télécommunications. 

- Patrice Amba Balla, ministre des Travaux publics. 

- Jules Doret Ndongo, ministre délégué auprès du ministre de l`Administration territoriale et de la Décentralisation chargé des Collectivités territoriales décentralisées. 

- Clémentine Antoinette Ananga Messina, ministre délégué auprès du ministre de l`Agriculture et du Développement rural chargé du Développement rural. 

- Abdoulaye Yaouba, ministre délégué auprès du ministre de l`Economie, de la Planification et de l`Aménagement du territoire, chargé de la Planification.

- Mefiro Oumarou, ministre délégué auprès du ministre des Transports. 

- Nana Aboubakar Djalloh, ministre délégué auprès du ministre de l`Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable. 

- Hans Nyetam Nyetam, secrétaire d`Etat auprès du ministre des Travaux publics. 

- Fuh Calistus Gentry, secrétaire d`Etat auprès du ministre des Mines, de l`Industrie et du Développement technologique. 

- Marie Rose Dibong, secrétaire d`Etat auprès du ministre de l`Habitat et du Développement urbain. 


La Météo


Cameroun-Maurice KAMTO: «Le discours du Chef de l`Etat m'a sidéré»

Jeudi soir, Maurice Kamto était l`invité de l`émission «Entretien avec... » présentée par Thierry Ngogang, sur Stv. Un constat se dégage: le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc) a fait des efforts. L`ancien ministre est apparu moins coincé qu`il ne l`avait été lors de sa première télé après le lancement de son parti. C`était en décembre 2012 dans «L`arène», diffusée sur Canal 2 international. On avait alors découvert un homme froid et cassant à la limite. Cette fois, il a fait des progrès. On l`a vu détendu et pas du tout nerveux. On peut toujours pinailler sur la couleur de sa gandoura ou sa manière de regarder la caméra, mais l`essentiel était dans le discours. 

Humble et courtois, Maurice Kamto a promené les téléspectateurs dans les dédales de la vie de cet homme aux origines modestes. De son enfance à Bafoussam à son engagement politique, on le ressent en passant par ses brillantes études universitaires couronnées par l`agrégation. Il avait 34 ans. L`envie d`enseigner, confie-t-il, lui a été inculquée par des «maîtres» comme Joseph Owona ou Stanislas Meloné. Déjà féru de débats intellectuels, il se souvient aujourd`hui avec le sourire en coin, de son passage dans les sinistres geôles de la Bmm en 1985. C`était à la suite d`un débat avec Hubert Mond Ndzana sur le livre de celui-ci intitulé «L`idée sociale chez Paul Biya». 

Sur le plan politique, Maurice Kamto rappelle son engagement au début des années 1990 dans les rangs de L`Union pour le changement, une coalition qui soutenait la candidature de John Fru Ndi pour la présidentielle de 1992. Une élection entachée, se souvient Maurice 
Kamto, de graves irrégularités. Cet homme qui se dit horripilé par l`injustice pense que les résultats, tels qu`ils furent proclamés, n`étaient pas ceux sortis des urnes. 

Fraude électorale 

Au sujet du premier Président de la République du Cameroun, Ahmadou Ahidjo, Maurice Kamto décrie un tyran brutal, mais pense qu`il mérite les honneurs pour avoir été le tout premier à présider aux destinées de ce pays. Raison pour laquelle il annonce qu`il devrait être à Garoua le 8 février prochain, pour le colloque consacré à l`ancien Président. 

L`un des moments forts de cet entretien de deux heures sur Stv est celui consacré au discours de fin d`année du Président de la République, Paul Biya. Pour le patron du Mrc, on a passé 50 ans au Cameroun à parler de politique. Il est temps, pense-t-il, de parler d`économie. Et vu sous cet angle, poursuit-il, le discours du Président de la République est truffé de contradictions. «Le discours du Chef de l`Etat m`a sidéré. Il est plein de contradictions. Il dit qu`on attendait une croissance de 6,5%. On se retrouve avec 4,8% et il estime que ce n`est pas dramatique... Son discours est un aveu d`échec et il doit en tirer toutes les conséquences», martèle Kamto. 

Il ajoute, toujours au sujet du Président Biya: «Il décrit l`inertie, mais semble être la source de cette inertie... En démocratie, après des élections parlementaires, il faut faire un gouvernement, quitte à reconduire les mêmes personnes... Personne ne travaille plus. Tout le monde attend et ce n`est pas bien pour le pays». 

Sur la situation de la jeunesse camerounaise, l`ancien ministre se dit préoccupé. Pour lui, la jeunesse camerounaise est délaissée, abandonnée et sans perspectives d`avenir. La jeunesse, poursuit-il, dépérit dans la bière qu`elle commence à boire à partir de 9h du Matin. 

Visiblement, encore sous le choc de la débâcle du Mrc aux dernières élections municipales et législatives, Maurice Kamto est offensif: «Les Camerounais n`accepteront plus des fraudes électorales». 


J-B. T. 
Le Jour

Cameroun/France - Récupération: Le fils ENGO veut diaboliser Paul Biya

Selon des sources parisiennes, le groupe de soutien de Michel Thierry Atangana a organisé, lors du dernier séjour parisien de Paul Biya, une conférence de presse le 6 décembre 2013, au 51, rue de Flandre, Paris 19ème, en vue d`obtenir la libération de leur protégé condamné et incarcéré à la prison secondaire du secrétariat d`Etat à la Défense (Sed) pour détournement des deniers publics. 

A l`occasion, seul le vice-président de l`association Sos-racisme, Sorel Keita était présent, en l`absence du président du comité de soutien. Des indiscrétions glanées à très bonnes sources, 4 journalistes de la presse écrite ont pris part à cette rencontre. On pouvait ainsi apercevoir Nicolas Abena, directeur de publication du journal en ligne «Theimagasine.com», le fils de Michel Thierry Atangana et sa sœur. Après avoir décrit la justice camerounaise comme étant une justice aux ordres du pouvoir politique, Sorel Keita a insisté sur le fait que Michel Thierry Atangana a été condamné sans preuve et que celui-ci peut être considéré comme un otage et que ce groupe de soutien ne cessera son action qu`après sa libération. 

Une prise de position très discutable quand on sait exactement dans les milieux judiciaires ce pourquoi ce compatriote a été condamné. Pour Sorel Keita, son groupe maintiendra la pression sur l`Elysée pour que la France de François Hollande rompe ses relations de coopération avec le Cameroun. Au cours de cette 
rencontre avec les hommes de médias, Sorel Keita aura tenté de faire croire à l`assistance qu`il y a un retournement de l`opinion camerounaise sur le cas de Michel Thierry Atangana? Un petit mensonge qui fera sourire plus d`un, quand on sait par exemple que la majorité des Camerounais sait que Michel Thierry Atangana utilisait l`identité camerounaise lorsque Titus Edzoa, l`ancien Sg de la présidence de la République était aux affaires. 

Selon nos sources, les organisateurs de la conférence ont relevé que la nouvelle ambassadrice de France au Cameroun, Christine Robichon n`est pas très enthousiaste sur le dossier de Michel Thierry Atangana, contrairement à Bruno Gain. Pour eux, indiquent nos sources, seule la consule semble prêter toute son attention sur cette affaire à travers des visites régulières au prisonnier de la prison secondaire du Sed et en facilitant l`obtention des visas aux membres du comité de soutien local dont le président a fait le déplacement de Paris. La grosse surprise de cette rencontre aux allures de procès du régime d`Etoudi aura été la présence du fils de Désiré Engo qui va se fendre en déclaration pour dire que son père est un prisonnier d`opinion. La section Rdpc de France Nord présente dans la salle a tenu à rappeler aux uns et aux autres que Michel Thierry Atangana n`est pas un prisonnier politique, mais de droit commun. Suffisamment clair comme l`eau de roche d`Eloumden à Yaoundé. 


La Nouvelle

Cameroun : Franck Emmanuel Biya, fils d`influence

Régulièrement présenté comme un successeur possible de son président de père, Franck Biya cultive la discrétion. Mais il est loin d`être inactif dans le monde des affaires. 

Douala, le 14 novembre. Le président camerounais, Paul Biya, lance en grande pompe la construction d`un pont. Mais de la cérémonie, les médias ne retiendront que l`arrivée tardive de Franck Emmanuel Biya - après le président du Sénat et juste avant son père, bouleversant ainsi les sacro-saintes règles du protocole - ainsi que l`extrême déférence des ministres venus le saluer. "Ce n`était qu`une maladresse", dédramatise l`entourage de "Franck". Il n`empêche : le fait, rarissime, a relancé les conjectures qui prêtent au père le projet de préparer son fils pour lui succéder. 

A priori, l`idée paraît saugrenue, d`autant qu`à ce jour peu d`indices l`accréditent. Franck Biya ne semble intéressé ni par la politique ni par les affaires publiques. Son nom n`apparaît nulle part dans l`organigramme officiel de la présidence. Il ne s`est jamais présenté à une élection, fuit les journalistes et n`a jamais donné d`interview. Peu de personnes le connaissent vraiment, d`autant qu`il a conservé le même entourage depuis ses années de lycée, passées dans des établissements catholiques de Yaoundé. Beaucoup moins encore savent la vérité sur les circonstances qui le poussèrent, dans les années 1990, à interrompre ses études universitaires aux États-Unis pour se lancer dans l`exploitation forestière au Cameroun. 

Pressenti au gouvernement 

Depuis, il a élargi son champ d`activité. Meilleur intermédiaire pour obtenir l`imprimatur présidentiel, il a une influence considérable. On le retrouve donc au coeur de projets impliquant des investisseurs désireux de s`implanter au Cameroun dans le secteur minier, le transport aérien, l`énergie et les télécommunications, mais aussi dans une affaire d`achat d`obligations du Trésor sur laquelle planent des soupçons (jamais confirmés) de délit d`initié. Le jeune homme aurait, depuis, décliné une nomination à la direction du cabinet civil de son père tout en restant, malgré tout, régulièrement pressenti au gouvernement. 



Georges Dougueli

Cameroun-Pratiques mystiques: K-Tino dénonce des hautes personnalités

La chanteuse ne va pas de mains mortes dans sa séance de confession au ministère «Va et Raconte» où des dégâts collatéraux ne manquent pas de s`inviter. 

Ceux qui l`ont utilisée dans le monde occulte craignent aujourd`hui que la vérité n`éclate au grand jour. 

Décryptage. 

Vraie ou fausse conversion de «La Femme du Peuple»? D’être à l`ordre du jour surtout quand on revoit la chanteuse dansant avec la Première dame vendredi dernier, lors de la cérémonie de la remise des vœux au palais de l`Unité. Ceci a fait sourire les autres artistes qui ont pensé que K-Tino a juste voulu faire parler d`elle, alors elle a choisi un créneau en vogue, les églises réveillées. Cependant, au vu de l`habillement, du gestuel et de la sobriété qui caractérisent désormais la chanteuse jadis satanée, il y a lieu de penser que quelque chose de sérieux est en train de s`opérer en K-Tino. 

De passage à l`émission «C`est la fête de la Crtv», K-Tino répondant à une question de Master Yvo sur son changement de look, dit : «ce n`est pas un changement de look, c`est un changement de vie. J`ai donné ma vie au Seigneur Jésus-Christ et j`exhorte mes frères musiciens à me suivre sur cette voie». En fait de conversion, ce n`est pas tant l`annonce de celle-ci qui fait l`effet de scoop, car d`autres artistes tels que Martial Mbongo, Gustamengo, Tom Yoms de regretté mémoire, Grace Decca, Jojo Ngallè et beaucoup d`autres ont déjà rendu témoignage de leur nouvelle vie religieuse, mais c`est bien la confession qui meuble le quotidien de la désormais sainte K-Tino. 

Des sources proches du Temple de Tsala Essomba, Mvan derrière l`Office du Bacc, il ressort que «La Femme du peule» a commencé à confesser des choses pas très bonnes à écouter. On parle particulièrement de la scène pendant laquelle la chanteuse est venue avec un paquet de fétiches, composés des choses pour le moins bizarres qu`elle a déballé et en a expliqué l`origine et le fonctionnement. On apprend alors que la chanteuse les utilisait généralement pour devenir quelqu`un d`autre, pendant ses prestations, surtout quand elle précise qu`en elle, se trouvait l`esprit du regretté Zanzibar avec qui elle fit une alliance occulte. Selon leur accord, elle devait continuer l`œuvre de Zanzibar tout en devenant célèbre sur le plan national et international. Les exégètes du Bikutsi disent d`ailleurs que mises à part ses paroles obscènes, K-lino reste une des plus grandes valeurs sûres du Bikutsi de tous les temps. 

La suite de la confession devient plus intéressante car c`est ce qui met le feu aux poudres, non seulement dans sa famille, mais dans la classe des grosses personnalités de la République. 

Lors de cette phase, sa fille nommée «Ma Jolie» a fondu en larmes, quand sa mère lui demande pardon pour le mal qu`elle leur a fait. K-lino indique alors que parmi les conditions que lui donnaient les mauvais esprits, il était par exemple question qu`elle recueille des garnitures de menstrues utilisées par ses filles, pour faire des compositions alambiquées qui en somme, exploitaient les chances de ses filles, selon sa confession. On apprend ensuite qu`il y a des «Grands» de ce pays qui ont fait des libations et des orgies sataniques avec elle, mais qu`elle aura le temps de rentrer dans les détails. 

Quelques jours après ce témoignage au Ministère Va et Raconte de Tsala Essomba, un auditeur, apparemment très sûr de la version d`une partie des voyages astraux de K-Tino, dans le cadre d`une radio de la place, appelle. Il explique qu`il a été témoin d`une scène diabolique à laquelle aurait participé la chanteuse, à son avis, avec des personnalités très connues. Mais il indique qu`il veut que K-Tino l`appelle pour infirmer ce qu`il dit. Depuis lors, «La femme du peuple» n`a pas osé appeler alors qu`aux autres auditeurs, elle donnait des réponses nettement claires. D`où la vraie question: K-Tino peut-elle aller jusqu`au bout de la confession sans faire des dégâts dans la vie publique de ce pays?

On sait dans le cadre des églises réveillées que la délivrance est fonction de la confession, si on s`en tient à ce qu`on vit constamment à Emmanuel TV de TB Joshua. Cette interrogation préoccupe beaucoup de chrétiens de ces églises nouvelles qui prennent le phénomène K-lino convertie avec des pincettes, tant qu`elle n`a pas vidé son sac de fétiches. La plupart d`entre eux rencontrés, s`appuient sur les recommandations de l`apôtre Paul aux Colossiens de ne pas prendre part aux œuvres infructueuses des ténèbres mais plutôt de les condamner et, qui dit condamner, dit dénoncer, confesser publiquement. C`est d`ailleurs ce que promet K-lino, c`est-à-dire un déballage sans réserve dans les mois qui vont suivre. Dans le milieu pentecôtiste, on est convaincu que le salut et la délivrance totale passe par la confession. 

Pour le Dr Tsala Essomba, spécialiste du marketing chrétien, l`effet recherché est déjà là, à savoir attirer l`attention du plus grand nombre sur lui et son Temple, à travers une vedette de la chanson de la trame de K-Tino. 


Une histoire de rivalité d`églises 

En fait, d`après nos recherches, il se trouve qu`il y a quelques temps, K-Tino s`est mariée à un richissime gabonais qui selon les témoignages, l`aimait à la folie. Mais à côté de cette embellie maritale, la situation psychosomatique de la chanteuse ne présentait guère une bonne physionomie. Des troubles psychiques vont se lier à une histoire de cancer de l`utérus. Commence donc le ballet des hôpitaux et des marabouts de toutes sortes. Elle ne manquera pas de visiter des prêtres exorcistes et la chanteuse elle-même précise qu`elle est allée jusqu`au Vatican sans trouver la guérison. C`est à ce moment que, revenu au Cameroun pour un spectacle, elle se rend au temple de Tsala Essomba et juste après une séance de prière, elle recouvre la guérison et le tout change comme l`eau de Jésus en vin. 

La suite exigera de K¬-Tino qu`elle raconte ce qui s`est passé selon le principe «Va et raconte» issue de l`histoire de la femme samaritaine qui ren¬contré Jésus dans le 4ème livre Jean. Il faut dire qu`entre temps, son mariage ira de mal en pire et s`arrêtera alors que K-lino fait la connaissance d`un autre homme chrétien fer¬vent qui l`encourage désormais dans sa nouvelle vie chrétien¬ne. Du coup, il est né une polémique selon laquelle les prêtres catholiques n`ont pas pu faire ce que Tsala Essomba a fait, alors cela ne sert à rien de continuer suivre «ces conducteurs aveugles dont le seul boulot est la recherche du magot» selon ce que dit membre d`une église réveillée. De leur côté, certains prêtres, qui condamnent sévèrement l`attitude d`un de leurs collègues qui est allé, dit-on, enlever sa soutane chez Tsala Essomba, pensent qu`il faut mettre la pression pour que la fermeture des églises de fortune reprenne du service. 

Les observateurs quant à eux s`accordent pour dire qu`il est incongru de penser fermer les chapelles ou d`interdire la prière dans un pays où la libre expression de la foi est de rigueur même si en sourdine, des témoignages abondent dans le sens de la dénonciation du mercantilisme de Tsala Essomba. 

En définitive, en attendant que K-lino passe à table pour dire avec qui elle a souvent fonctionné dans son « ancienne nuit noire », on apprend que des dispositions sont en train d`être prises par certaines personnalité haut placées pour la museler ou la menacer de mort si jamais elle s`aventure à citer des noms. K-lino, on le sait, n`a pas sa langue dans la poche ; mais ce qui risque d`être difficile c`est de dénoncer ses plus gros fournisseurs des marchés d`animation, car, révèle une source, ce sont également ces fournisseurs qui tiennent les rennes de l`occultisme au Cameroun. Là se trouve toute sa difficulté. Mais telle qu`on la sent lancée, elle semble décidée de percer l`abcès pour avoir sa délivrance complète. Alors silence, on déballe. Une autre conférence nationale en perspective. 


Conrad Atangana 
La Nouvelle

Cameroun - Passation des marchés publics: Comment Abba Sadou veut tuer les entreprises locales

Le ministre délégué à la présidence chargé des Marchés publics est accusé, de même que certains de ses plus proches collaborateurs de la direction desdits marchés publics de fausser les conditions d’attribution des marchés publics en privilégiant certaines entreprises qui n’obéissent pas toujours aux règles fixées. 

Abba Sadou, le ministre délégué à la présidence chargé des marchés publics ne joue pas franc-jeu. De proches collaborateurs de la direction générale des marchés des approvisionnements généraux et des services du ministère des Marchés publics et lui sont accusés de vouloir tuer les entreprises locales. Les contraignant ainsi à mettre la clé sous le paillasson « de manière honteuse » au profit des entreprises étrangères, véritables comptoirs coloniaux installés dans un pays où l’entrepreneuriat local se meurt. 

Premier hic. Un marché de la Crtv, livraison de 16 pick-up. Des entreprises se bousculent aux portillons et soumissionnent au marché selon les normes requises. Après dépouillement, une franchit toutes les étapes et se positionne au final comme la moins disante. Dans le lot 4. Dans l’une des publications du quotidien Cameroon Tribune, tous les résultats sont publiés, sauf celui dans lequel, Oasis Motors, puisqu’il s’agit de ce concessionnaire automobile qui emploie pas moins de 70 personnes est la moins disante. 

Deuxième hic. Par une décision du 26 septembre 2013, l’appel d’offres national ouvert du 9/07/2013, l’entreprise Oasis Motors est retenue comme adjudicataire du marché relatif à la fourniture de 8 pick-up double cabine au ministère des Postes et télécommunication. Ladite entreprise est alors invitée à se présenter à la direction générale des marchés des approvisionnements généraux et des services du ministère des marchés publics pour l’établissement du marché correspondant. Par ailleurs, les soumissionnaires n’ayant pas été sélectionnés sont priés de passer retirer leurs soumissions sous quinzaine dès publication du présent communiqué. Ce qui est fait. Car « passé ce délai, leurs offres seront détruites », ce que prescrit la loi. Deux mois après c`est-à-dire le 13 novembre 2013, une décision signée du ministre des Marchés publics annule la décision attribuant le marché relatif à l’appel d’offres national ouvert pour la fourniture de 8 véhicules pick-up double cabine au Minpostel à Oasis Motors pour les motifs suivants: absence d’assurance d’un service après-vente, indisponibilité des magasins de ventes de pièces de rechange, la représentation de la marque Mazda au Cameroun est plutôt assurée par le concessionnaire Sacam et l’autorisation du fabriquant est donnée par le groupe Rma, qui n’est pas représentant de Mazda en Asie. Une décision enregistrée et publiée partout où besoin sera. 

« Nous avons fait comprendre au ministre par écrit que nous avons l’autorisation de Mazda Japon qui nous autorise de vendre la marque au Cameroun. Nous lui avons fourni les adresses de Mazda pour qu’il vérifie la lettre de représentation qui nous a été délivrée. Ce qui est surprenant est que Sacam ne se plaint pas », affirme le patron d’Oasis Motors. 

3 milliards Fcfa de perte 

N’ayant pas été motivé de la décision de refus du ministre des Marchés publics conformément à la loi, une incongruité qui cache mal la corruption qui entoure et continue d’entourer la passation des marchés publics au Cameroun, Oasis Motors entend utiliser toutes les voies de recours. Parce que, argue la direction générale, si nous ne levons pas le moindre doigt, la situation va perdurer. Et les entreprises locales feront banqueroute. 

En refusant d’attribuer le marché à ce concessionnaire automobile qui dispose entre autres d’un atelier ou mieux d’un magasin de pièces de rechanges aussi fournie, Abba Sadou met en doute le travail fait sur le terrain par une délégation d’experts. Pourtant au mois de septembre dernier, un marché de maintenance avait bel et bien été attribué à ce concessionnaire automobile par le ministère des marchés publics. Preuve du fourvoiement du ministre. 

Pour l’entreprise Oasis Motors, les pertes dues à ce revirement et autres atermoiements du ministre des Marchés publics se chiffrent, l’année dernière à environ 3 milliards de Fcfa. Période au cours de laquelle Oasis Motors, bien que remplissant les conditions requises a soumissionné près d’une vingtaine de marchés et a perdu ceux relatifs à la livraison des pick-up. 



B-P.D. 
Le Messager

Cameroun - Albert Roger Milla: «Volker Finke n`a pas le niveau»

L'ambassadeur itinérant est resté campé sur ses positions, malgré la confirmation du technicien allemand au poste de sélectionneur par le président du Comité de normalisation de la Fécafoot. 

On le sait d'ailleurs, depuis son arrivée à la tête des Lions indomptables du Cameroun, Volker Finke n'a jamais été pour Roger Milla, un entraîneur compétent. Pour le vieux Lion indomptable, Le Pr. Joseph Owona se trompe énormément lorsqu`il déclare que c'est Volker Finke le principal artisan de la qualification des Lions indomptables pour la coupe du monde Brésil 2014. Ce sont les joueurs eux-mêmes qui avaient pris leurs responsabilités en main pour qualifier les Lions en battant la Tunisie, soutient mordicus l'ex-président d`honneur de la Fécafoot. 

Roger Milla estime par ailleurs que «Volker Finke n'a pas le niveau» et qu'il faut lui adjoindre quelques Camerounais ayant les mêmes diplômes que lui pour l`accompagner en coupe du monde. Lors de la campagne de 1990, citée en référence par le Chef de l'Etat Paul Biya, l'entraîneur des Lions de l`époque Valeri Nepomniachi était entouré par Jean Manga Onguene, Michel Kaham et Jules Frédéric Nyongha. Pourquoi ne pas suivre ce que dit le Chef de l'Etat? Conclut Roger Milla. 


Viviane Abomo 
La Nouvelle

Crise à la SOCAM/L’Ambassadeur du Cameroun aux USA: Ndedi EYANGO est un "citoyen américain".

Crise à la SOCAM/L’Ambassadeur du Cameroun aux USA: Ndedi EYANGO est un "citoyen américain". Il a "bénéficié d`un visa de 3 mois en 2009" et "se trouve actuellement au Cameroun en situation illégale" 

Dans une correspondance adressée à la ministre des Arts et de la culture, Ama Tutu Muna, sous le couvert du ministre des Relations extérieures, le chef de mission diplomatique du Cameroun aux Etats Unis, «charge» l’artiste Ndedi Eyango, frappé de déchéance au poste du président du Conseil d’administration de la Socam, décidé d’en découdre avec le gouvernement camerounais en justice. 

Cameroun - Scènes: L’ambassadeur du Cameroun aux USA, au secours de Tutu Muna 

Un peu plus d’une semaine. C’est le temps qui court, depuis la clôture, mardi 7 janvier 2014, de la série des consultations commencées le 31 décembre 2013, par la ministre des Arts et de la culture. Après avoir reçu en audience des artistes, les hommes de culture, les enseignants d’université, des leaders d’opinion et autres personnes ressources, dans l’optique de mieux apprécier et appréhender la nouvelle direction de la boussole, la sortie de la crise et la mise sur pied des résolutions inspirées par le bon sens, Ama Tutu Muna a bouclé la boucle en conviant sur sa table, le Pca, Ndedi Eyango, déchu et l’ensemble de son équipe. 

Si rien n’a filtré de cette ultime séance de travail entre la ministre et les victimes de ses décisions, il reste que la radicalisation de la déchéance du Prince des montagnes, ne fait l’ombre d’aucun doute. Manifestant sa colère et son mécontentement, le conseil déchu a, de guerre lasse, pris possession des lieux, investissant de force les bureaux de la Socam. Même si cette défiance au gouvernement aura du mal à prospérer, reste qu’elle relève de l’impression d’un ras-le-bol. 

De rappel mémoire, c’est au lendemain de trois décisions faisant suite à la constatation de la fin des fonctions du Conseil d’administration de la Société civile camerounaise de l’art musical (Socam), élu le 02 novembre 2013, que le ministre des Arts et de la culture a débuté les consultations. Dans ce qu’elle considère comme une démarche participative visant à trouver le meilleur moyen de permettre à la Socam d’opérer un retour à la légalité républicaine, il convient de noter qu’à la lecture des trois décisions désapprouvant et reniant toute légalité à l’équipe conduite par Ndedi Eyango, les carottes étaient définitivement cuites. D’autant l’une d’elles, consacrait la création d’un comité ad hoc de redressement, chargé de protéger et de sauvegarder les intérêts des créateurs de l’Art musical. Intéressé par les questions de droit d’auteurs, Billy Show atteste de la volonté pour Ama Tutu Muna de tordre définitivement le cou aux perpétuelles crises sans fin, en donnant un coup de pied dans la fourmilière. « Il se lit dans la démarche de la ministre, la détermination d’assainir, par des réformes profondes et multidimensionnelles. Le moment est venu pour l’art et la culture de repartir sur des nouvelles bases. Le comité ad hoc de redressement se justifie ; il est impératif et opportun » affirme-t-il. 

L’étau se resserre 

A la fin des consultations, selon certaines langues, il est annoncé un audit global et général de la Socam; même des quatre sociétés civiles de gestion collective. Les opinions restent divisées quant à savoir si l’aboutissement porté sur la préparation d’une nouvelle Ag élective de la Socam. D’autres voient un toilettage total et un relookage des statuts desdits organismes de gestion collective. L’on annonce pour demain mardi 14 janvier 2014, une rencontre de tous les enjeux ; laquelle réunira autour de la même table, la crème des experts et personnes ressources consultés, à l’effet de commencer à jalonner les bases d’un «New-deal» dans le droit d’auteur au Cameroun. Jugeant « partiaux », les arbitrages d’Ama Tutu Muna ; mais davantage des prises de positions et des traitements qui apparaissent inappropriés, pour son conseil qui continue de revendiquer et clamer le retour en grâce, le Pca déchu, a entamé une bataille juridique à la chambre administrative de la Cour suprême. Un contentieux administratif qui risque d’être complexe et inoffensif. 

Inspirée par la maxime, «Qui veut la paix, prépare la guerre», Ama Tutu Muna qui continue à justifier ses décisions en parlant des élections entachées d’irrégularités et des violations flagrantes des statuts de la Socam, avait parallèlement saisi la chancellerie camerounaise aux Etats Unis, à l’effet de vérifier l’authenticité de la copie du passeport de l’artiste musicien Ndedi Eyango, nouvellement élu Pca, le présentant comme américain.

«J’ai l’honneur de confirmer, après vérification, que ladite copie est authentique et atteste que le susnommé qui est titulaire du passeport n°209292933, délivré par les Etats unis, est un citoyen américain» écrit l’ambassadeur camerounais aux Etats Unis, Joseph Bienvenu Charles Foe Atangana. Le chef de mission diplomatique du Cameroun au pays de Barack Obama, enfonce le clou en tournant le fer dans la plaie saignante. « L’intéressé qui a bénéficié du visa N°03102/ACW/2009, délivré par le poste le 10 juillet 2009, d’une durée de trois mois, se trouve actuellement au Cameroun, en situation illégale, la validité dudit visa ayant expiré depuis longtemps» conclut Joseph Bienvenu Charles Foe Atangana. 

On tomberait des nues à l’idée de voir le Prince des montagnes, dont les chansons ont fait fredonner plus d’un Camerounais, être traité de sans papiers et se voir «expulser» de son pays natal par les services de sécurité camerounais. 

«Chaque médaille a son revers», enseigne l’adage. En mettant à l’ordre du jour, les questions sur la double nationalité, en frappant le Prince des montagnes, Ama Tutu enfonce des portes entrouvertes. L’action de la ministre même si, elle est de faible ampleur même si elle frappe le maillon faible, même si, elle ressemble à l’usage d’un marteau pour tuer une mouche, elle est salutaire, parce que commande aux dirigeants camerounais et au président de la République du Cameroun, d’amorcer le débat sur les questions de la double nationalité. Les promesses de Paul Biya, faites aux Camerounais de la diaspora camerounaise, méritent d’être revisitées. 


Souley ONOHIOLO 
Le Messager

Discours du Chef de l’Etat en réponse aux vœux du Corps Diplomatique

Monsieur le Doyen du Corps Diplomatique,

•Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs  et  Hauts Commissaires,

•Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations Internationales,

Alors que les effets les plus violents de la crise économique et financière s’atténuent, qui oserait dire qu’elle est définitivement derrière nous ? 

Sauf exception, la plupart des pays industrialisés peinent à retrouver la croissance. Les politiques de rigueur, axées sur la baisse des dépenses publiques et la hausse des prélèvements obligatoires, restent de mise.  Dans bien des cas, le chômage continue à gangréner le corps social. 

Les pays émergents n’échappent pas à cette morosité. Ils accusent le contrecoup en optant pour la politique du repli sur soi. 

Les pays en développement sont relativement moins affectés, du fait de leur faible intégration dans l’économie mondiale.  Ils s’efforcent de stimuler leur croissance et de sortir de leur condition de simples fournisseurs de matières premières, en mettant en place un secteur industriel diversifié et développé.

Chacun sent confusément que les causes de la crise n’ont pas été vraiment réglées.  Une rechute n’est donc pas à exclure. 

Les opinions publiques se satisfont pour le moment de cette accalmie. Toutefois, la confiance si indispensable au progrès économique, n’est pas encore réellement au rendez-vous. Les grandes puissances ne donnent pas l’assurance d’avoir jugulé durablement les dysfonctionnements de l’économie mondialisée, ni d’avoir compris l’exigence d’une nécessaire régulation. En revanche, l’accord auquel est parvenue l’OMC, après des années de négociation, est un motif d’espoir pour la facilitation des échanges, l’agriculture et le développement.

Dans ces conditions, néanmoins incertaines, il n’est pas surprenant que, chacun de leur côté, les Etats ou groupes d’Etats, heureux d’avoir échappé à la faillite ou à la récession, préfèrent parer au plus pressé pour tenter de retrouver les chemins de l’équilibre et de la croissance. Comme il paraît lointain le temps où la mondialisation promettait le développement harmonieux de l’économie et de la finance sur toute la planète !  Il y a en effet bien longtemps que la solidarité a cessé d’être le maître-mot des relations entre pays industrialisés et pays en développement.

Faut-il pour autant perdre tout espoir de rebâtir les rapports entre riches et pauvres sur les principes de la solidarité humaine ? Je ne le crois pas. Je pense qu’une fois les remous de la crise apaisés, il sera possible de reprendre les discussions sur ces questions. J’en veux pour preuve le débat qui a eu lieu à la dernière Assemblée Générale des Nations Unies sur le thème du développement après 2015, année à laquelle les Objectifs du Millénaire viendront à échéance. 

IL est réconfortant de constater que, malgré les difficultés de l’heure, la communauté internationale n’a pas perdu de vue les problèmes des conditions de vie de la majorité de l’humanité. 

Malheureusement, les hommes ont leur part de responsabilité dans les épreuves qui les accablent, comme le montrent les événements tragiques qui ébranlent certaines régions de la planète.

Je parlerai d’abord de la Syrie, déchirée depuis des mois et des mois par une cruelle guerre civile dont on ne compte plus les victimes. Les médiations ont échoué. Les négociations entre grandes puissances au Conseil de Sécurité ont abouti à l’impasse. L’accord sur la destruction des armes chimiques n’a pas encore ouvert la voie à un véritable règlement. La situation est bloquée. De plus, le conflit qui provoque l’exode de centaines de milliers de réfugiés vers le Liban, la Jordanie, la Turquie, risque de déstabiliser ces pays et la région.

En Irak, la situation paraît loin d’être stabilisée. Les attentats qui se succèdent chaque jour ont déjà fait des milliers de victimes. Tout doit être mis en œuvre pour éviter que l’Afghanistan sombre dans les mêmes travers quand les troupes américaines se retireront. 

L’arrivée de nouveaux dirigeants en Iran fait naître un espoir de normalisation des relations de ce pays avec la communauté internationale. Peut-on déjà entrevoir un règlement  définitif  des négociations sur la capacité nucléaire de ce grand pays ?

Le différend israélo-palestinien perdure depuis des décennies. L’espoir demeure, semble-t-il, d’une solution possible sur la base de deux Etats se reconnaissant mutuellement le droit à l’existence. Il est toutefois difficile de préjuger du résultat de l’interminable négociation qui se poursuit entre les deux parties sous le regard des grandes puissances.

Bien sûr, celles-ci interviennent dans le cours de ces différents conflits, soit bilatéralement, soit dans le cadre des Nations Unies et en particulier du Conseil de Sécurité. Dans la mesure où elles ont des intérêts nationaux stratégiques, il est fatal qu’elles en viennent à s’opposer lorsque ces intérêts sont en jeu. Il serait pourtant souhaitable qu’elles prennent en compte à la fois la cause des populations concernées et leur adhésion à la Charte des Nations Unies pour déterminer leur attitude. Ce faisant, elles sortiraient grandies et conforteraient la crédibilité du Conseil de Sécurité.

La situation en Afrique n’est guère plus réjouissante. Au nord du continent, où les « printemps arabes » ont soulevé de grandes espérances, les équilibres peinent à se rétablir. En Tunisie, en Egypte et surtout en Libye, la transition vers des formes démocratiques de gouvernement reste difficile. Il faut espérer que ces pays d’anciennes et brillantes civilisations trouveront par le dialogue, la voie de la concorde entre les différentes composantes de leur population.

Plus proches de nous par la géographie, nos frères du Mali ont dû faire face à une agression de la part de factions armées mettant à mal leur intégrité territoriale et les fondements de leur société. Grâce à l’intervention de la France et du Tchad, avec le soutien de la CEDEAO et de l’Union Africaine, la situation a pu être rétablie. Il n’en reste pas moins que la menace demeure, comme le prouvent plusieurs incidents dans la région de Kidal.

En fait, la menace s’étend largement au-delà des limites du Sahel, comme on le voit au nord du Nigeria, en RCA et même jusqu’en Somalie et au Kenya. Le Cameroun n’est pas non plus épargné. Les récentes prises d’otages à l’Extrême-Nord du pays l’attestent. Il va de soi que nous avons toujours mis en œuvre tous les moyens disponibles pour leur libération. Nous y sommes fort heureusement parvenus. Nous voulons ici remercier une fois de plus les autorités françaises et nigérianes pour l’appui apporté à nos services. 

Au cours des dernières années, les problèmes de sécurité ont été examinés par l’Union Africaine. Celle-ci a mis au point une « architecture de paix et de sécurité ». Les événements du Mali ont mis en évidence un certain manque de réactivité de ce dispositif. Il conviendra de reprendre la question comme on a commencé à le faire en mai dernier. Nous avons en effet créé la Capacité Africaine de Réponse Immédiate aux Crises (CARIC). Elle se veut un nouveau mécanisme d’intervention rapide, donc plus efficace.

Les douloureux événements que vit depuis un certain temps la RCA ont accéléré la prise de conscience que l’Afrique devrait se donner les moyens d’assurer elle-même sa sécurité. Dans l’urgence, la France, disposant d’un mandat des Nations Unies, est intervenue pour faire cesser les exactions et renforcer la MISCA qui comprend un contingent camerounais. 

Devant l’aggravation de la situation, nous avons dû procéder au rapatriement de près de quatre mille de nos ressortissants. Nous voulons ici saluer l’action de la MISCA et de l’opération SANGARIS dans la protection des civils et le désarmement des groupes en présence. 

Chaque jour qui passe nous montre combien complexe est la situation et combien nombreux les défis à relever sur le plan humanitaire, de la sécurité, du maintien de l’ordre, de l’administration. D’où la nécessité d’une approche holistique urgente. Seule une opération de maintien de la paix des Nations Unies est à même de faire face avec efficacité à tous ces défis. C’est pourquoi le moment nous  semble venu d’accélérer les préparatifs de la transformation de la MISCA en opération de maintien de la paix, conformément à la résolution 2127 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

C’est le lieu ici de mentionner le sommet de Paris pour la paix et la sécurité en Afrique auquel j’ai participé. Les problèmes généraux de sécurité du continent y ont été examinés. Je pense que l’implication des puissances européennes – et particulièrement la France –, des Nations Unies et de la communauté internationale, va dans le sens d’une plus grande solidarité avec l’Afrique. Il faut donc s’en féliciter.

Mais le terrorisme ne sévit pas uniquement sur le continent. Il a, depuis un certain temps déjà, gagné les océans,  en particulier le golfe de Guinée. On ne compte plus les arraisonnements de navires ou les enlèvements d’équipages dans cette zone. 

Pour y faire face, il s’est tenu à Yaoundé, les 24 et 25 juin 2013, un sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO et de la CEEAC sur la sûreté et la sécurité maritimes dans le golfe de Guinée. Ce sommet paraît avoir tenu ses promesses. La déclaration finale prévoit la création d’un cadre intercommunautaire de coopération en matière de sécurité maritime. Un code de conduite relatif à la prévention et à la répression des actes de piraterie a également été adopté. Enfin, un mémorandum d’entente a été signé. Il prévoit la création, au Cameroun, d’un Centre interrégional de coordination des mesures prises par les Etats. 

Principalement tournée vers les affaires de notre continent, notre diplomatie a également joué le rôle qui doit être le sien aux niveaux multilatéral, notamment aux Nations Unies, mais aussi continental, régional et bilatéral.

IL convient ainsi de signaler que je me suis rendu en visite officielle à Paris au début de l’année pour prendre contact avec les nouvelles autorités françaises. J’ai aussi effectué une visite d’Etat en Turquie au mois de mars. Avec ce dernier pays, qui est en train de devenir une puissance majeure, nous avons signé divers accords de coopération qui augurent bien du développement de nos relations.

Je me suis également rendu au Saint-Siège à l’invitation de Sa Sainteté le Pape François. J’ai pu constater, lors de notre entretien, une large convergence de vues sur l’analyse de la situation internationale. De même, Sa Sainteté et moi-même partageons le sentiment que la communauté internationale devrait, dans ses tentatives de règlement des différends et des problèmes de migration, faire une part plus importante à la solidarité humaine.

Je souhaite aussi rappeler que le processus initié par l’accord de Greentree est arrivé à son terme en août dernier. Notre pays a ainsi recouvré l’intégralité de ses droits sur la zone de Bakassi. Le règlement de cette affaire avait ouvert la voie à un renforcement des relations amicales entre le Nigeria et le Cameroun. Il restera, je crois, un exemple de résolution des différends conforme au droit international.

Nous avons par ailleurs reçu à Yaoundé des envoyés spéciaux de pays amis, notamment des Etats-Unis, de la République Fédérale d’Allemagne, de la Turquie – déjà nommée – désireux de s’informer de nos positions et d’explorer les voies d’un accroissement de nos échanges. J’ai eu également l’occasion de m’entretenir avec divers dirigeants de grands groupes industriels internationaux disposés à investir dans notre pays.

Je ne saurais terminer ce tour d’horizon devant vous, observateurs avisés et objectifs de la scène politique camerounaise, sans évoquer les différents scrutins organisés au Cameroun en 2013. 

Je voudrais d’abord vous dire que tout le possible, tout le nécessaire a été fait pour qu’ils soient réguliers et transparents. Si quelques dysfonctionnements ont pu se produire, la responsabilité n’en incombe pas aux pouvoirs publics mais à l’inexpérience ou à l’inévitable erreur humaine. En tout état de cause, ils n’en ont pas affecté les résultats. D’ailleurs, les contestations ont été peu nombreuses et, après vérification, se sont généralement avérées infondées.

Je tiens à faire cette mise au point, car il est particulièrement important, pour mon pays et pour moi-même, que notre volonté de bâtir un Cameroun démocratique ne puisse être mise en doute. Même si, par définition, les élections sont une affaire interne, les éminents représentants de la communauté internationale que vous êtes, apprécieront, je l’espère, de connaître notre détermination à poursuivre dans cette voie.

Toutefois, la démocratie, si elle ne veut pas être de pure forme, doit être accompagnée du progrès économique et social. C’est le fondement même de notre projet de société. Pour y parvenir, nous comptons d’abord sur nos propres forces. Mais aussi sur la coopération avec les partenaires que vous représentez. Je souhaite les remercier pour la part considérable qu’ils prennent dans nos efforts de développement. Je tiens à  réaffirmer devant vous que le Cameroun sera toujours heureux d’accueillir des investisseurs étrangers, publics ou privés. Nous leur proposerons des partenariats mutuellement avantageux.

Avant de conclure, je voudrais rendre hommage à Nelson Mandela qui nous a quittés il y a peu. Celui qui fut la conscience de l’Afrique est irremplaçable. Mais il restera présent dans nos esprits et dans nos cœurs. Et il continuera toujours à éclairer pour nous les chemins de la liberté et à incarner la dignité de l’homme africain.

•Mesdames, Messieurs les membres du Corps Diplomatique, 

Le moment est maintenant venu pour moi de remercier votre Doyen pour les vœux aimables qu’il m’a adressés en votre nom et pour ses encouragements auxquels je suis sensible. Je voudrais également le remercier pour l’appréciation portée, avec tact et délicatesse, sur les activités humanitaires de mon épouse.

A mon tour, je vous serais obligé de transmettre ceux que je forme à l’endroit des hautes autorités que vous représentez.

A vous-mêmes, à vos familles et à vos proches, j’adresse mes souhaits les plus sincères de bonheur, de santé et de succès.

Je vous remercie de votre aimable attention.-